Bien-être des animaux
Au LCSB, nous plaçons des normes élevées de bien-être au centre de toutes nos recherches animales, car le bien-être des animaux et la qualité scientifique vont de pair. Si un animal souffre de stress ou de douleur, les résultats de recherche peuvent être affectés. Par conséquent, outre nos convictions morales qui nous obligent à assurer le bien-être des animaux et à réduire leur utilisation, il est scientifiquement judicieux d’héberger les animaux dans les meilleures conditions possibles et de veiller à ce qu’ils reçoivent les meilleurs soins possibles, dispensés par des animaliers qualifiés et expérimentés.
Si des chercheurs sont convaincus que l’utilisation d’un modèle animal est le seul moyen de répondre à une question scientifique importante, ils doivnet d’abord obtenir l’approbation éthique interne du Comité d’éthique en expérimentation animale (Animal Experimentation Ethics Committee, AEEC) de l’Université du Luxembourg. Ce comité est composé d’experts en médecine vétérinaire, de chercheurs et de membres du personnel de l’animalerie, d’un biostatisticien et de non-spécialistes. Il a pour mission de veiller à ce que les princes des 3R soitent respectés :
- Remplacement – l’utilisation d’alternatives à l’expérimentation animale si possible
- Réduction – réduction au minimum du nombre d’animaux utilisés pour obtenir des résultats scientifiquement valides
- Raffinement – les expériences sont conçues de façon à réduire toute détresse ou douleur éventuelle causée aux animaux.
Si un projet est approuvé par l’AEEC, une demande est soumise au ministère de l’Agriculture, chargé d’examiner le projet d’un point de vue du bien-être animal et des qualifications du personnel impliqué. En outre, le ministère de Santé examine le plan expérimental. Une « autorisation de projet » est un document juridique qui définit les limites et les conditions dans lesquelles les animaux peuvent être utilisés.
Aucune procédure scientifique ne peut débuter s’il existe des méthodes alternatives non animales pour répondre à la question ou si la méthode envisagée risque de causer des souffrances inutiles aux animaux.
Le LCSB a pris les mesures suivantes pour garantir les normes les plus élevées en matière de soins et de bien-être des animaux :
- Chaque animalerie du LCSB dispose d’un responsable compétent à temps plein, qui est un chercheur certifié en expérimentation animale. Il dispose d’une équipe de techniciens formés en santé animale, qui veillent au bien-être des animaux et contribuent au maintien d’une culture du soin.
- Toutes nos installations ont accès au service vétérinaire de l’université, qui inspecte régulièrement les animaux et donne des conseils sur un large éventail de questions relatives au bien-être animal.
- Tout le personnel travaillant avec des animaux doit suivre une formation spécifique. Ces qualifications comprennent une formation de base (formation à la fonction A et/ou D) et se poursuivent par une formation et une évaluation des compétences pratiques spécifiques. Enfin, chaque personne travaillant avec des animaux de laboratoire doit suivre un minimum de quatre heures de formation professionnelle continue par an. Le personnel qui planifie et dirige des projets d’expérimentation animale doit également suivre la formation à la fonction B.
- Les responsables de la plateforme animale, le service vétérinaire de l’université, un technicien en soins animaliers et au moins deux chercheurs forment le « comité du bien-être animal ». Son rôle est de veiller à ce que toutes les procédures soient menées dans le respect des normes les plus strictes en matière de bien-être animal, conformément à la directive européenne.