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Gazengel – Parenthèse thèse

  • 15 décembre 2023
  • Catégorie
    Relations avec le public
  • Thème
    Sciences humaines

Se lancer dans une thèse ne découle pas à mon sens d’un processus naturel et évident. Au-delà de la question du financement, qui est un sujet presque à part entière, quel est le véritable moteur dans un projet doctoral ? Selon les profils, nous ne répondons pas toujours à ce type de parcours : licence – master – thèse. Les chemins diffèrent d’une personne à l’autre, d’une trajectoire à l’autre. Alors qu’est-ce qui nous pousse à nous aventurer dans une thèse quand on a presque 30 ans, 45 ou 58 ans ? Qu’est-ce qui anime ? Cela signifie quoi se consacrer pendant 3 à 4 ans (minimum) à un même et seul sujet ?

Dans ce nouvel épisode, nous venons interroger avec Véronique cette phase délicate et fondamentale qu’est cette entrée en doctorat. Véritable marathon intellectuelle, il faut se sentir prêt·e à se plonger dans un sujet, chercher, imaginer, analyser, rédiger… Et aussi prendre plaisir Mazette ! Tout à fait Benzi !

Être en doctorat, comme m’a dit un jour mon directeur de thèse allemand, c’est être finalement très libre et avoir le luxe d’être tranquille pendant quelques années, en comparaison avec la suite de la carrière universitaire qui est un chemin souvent bien sinueux pour ne pas dire ardu… Ça… ! Enfin voilà, théoriquement, la thèse peut se définir comme une bulle, une bulle où on se voue à un sujet, qui nous plaît un minimum ! C’est du moins mon intime conviction.

Et cette conviction, nous en parlons ici accompagnés d’une doctorante pleine d’enthousiasmes et sans regret depuis le lancement de sa thèse !

Bonne lecture,

Gazengel

Gazengel thèse parenthèse

Véronique et Gazengel déambulent dans les rues du vieux centre-ville de Luxembourg. C’est l’hiver et il fait déjà nuit. Le chat Benziglout les accompagne dans leurs réflexions sur le « pourquoi une thèse ? »