Michel Goedert, neuroscientifique britannico-luxembourgeois, peut revenir sur une carrière de chercheur hors du commun. Dans son livre « BEGINNINGS: Looking back on twenty years in the Conseil de Gouvernance de l’Université du Luxembourg » (Editions Point Nemo), Michel Goedert retrace les activités du Conseil de Gouvernance de janvier 2004 à novembre 2023.
L’Université du Luxembourg est la seule université d’un petit pays multilingue, dont le développement économique a connu d’importants changements au fil des ans. Elle assume d’importantes responsabilités vis-à-vis des étudiants, des chercheurs et des membres du personnel, ainsi que de la société luxembourgeoise. Michel Goedert est responsable de programme et ancien chef du département de neurobiologie au Medical Research Council Laboratory of Molecular Biology à Cambridge. Pour ce livre, il a documenté les vingt premières années du Conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg.
Le professeur Goedert a été membre du Conseil de Gouvernance de l’Université du Luxembourg depuis 2003.
Le Conseil de gouvernance a guidé l’Université à travers de nombreuses étapes. Que retenez-vous de ces vingt années passées à les observer et à les guider ?
Le modèle actuel fonctionne au mieux lorsque le recteur et le Conseil de gouvernance chantent la même partition, le recteur étant fermement aux commandes. Il est essentiel que le recteur ait suffisamment d’autorité pour éviter d’être pris entre les demandes des facultés, des centres interdisciplinaires et du Conseil de gouvernance. Même si cette approche a été bénéfique la plupart du temps, elle devra peut-être être adaptée à l’avenir, notamment en raison de l’évolution de la médecine à l’Université du Luxembourg.
Quelles sont les principales recommandations que vous feriez aux comités de direction des nouvelles ou grandes institutions publiques ?
Je recommande d’avoir une pluralité de voix, avec un président qui distille les opinions divergentes pour arriver à une position de consensus.
Pouvez-vous nous donner un aperçu des recherches et de la documentation qui ont été nécessaires pour créer BEGINNINGS ?
J’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur l’Université du Luxembourg. Les procès-verbaux des réunions du Conseil de gouvernement m’ont été particulièrement utiles. Mais ce qui a été le plus important, c’est l’ambition de créer une université de recherche au Luxembourg, ainsi que mon expérience en tant que chercheur.
Les personnes intéressées peuvent acheter le livre en ligne auprès des éditions Point Nemo.