Présentation par Salah Jarraya, chercheur invité à l’Université du Luxembourg, doctorant à l’École Doctorale de la Sorbonne
Introduction par Professeur André Prüm, Professeur à l’Université du Luxembourg
Résumé
En toute rigueur, les Standards AAOIFI (Accounting and Auditing Organization for Islamic Financial Institutions), développés et utilisés par l’industrie de la finance islamique modernes, ne font pas partie du droit islamique mais constituent une soft law dépendante du financement de cette industrie. Cependant, cette soft law n’est pas autonome car elle se base sur le droit islamique proprement dit, la hard law, à travers la technique du dépeçage. La base de la norme de ce droit religieux est la parole de Dieu transcrite dans le Coran telle qu’expliquée et complétée par les paroles et les pratiques de son messager (bsl). Outre l’interprétation de ces sources sacrées qui permet d’extraire à la fois des principes de droit et des règles spécifiques, ce système juridique est complété par des avis jurisprudentiels qui nécessitent le respect d’une technique méthodologique très élaborée. C’est à travers l’examen des bases législatives du droit et de la hiérarchie des normes que nous procèderons, dans ce séminaire, à l’analyse de ces sources du droit islamique.
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