À l’âge de soixante-cinq ans (1890), Camilo Castelo Branco, l’auteur le plus prolifique de la littérature portugaise se suicida. Il laissait derrière lui une œuvre immense, laquelle lui avait permis, cas rare à l’époque, de vivre de son écriture. Originale, percutante, voire impitoyable, son œuvre reflète sa vie également troublée, et révèle un Portugal de fin de siècle, une société monarchique et libérale jacobine, mais conservatrice et arriérée par rapport à une Europe qui bénéficiait déjà grandement de la révolution industrielle et des progrès scientifiques y associés.
Joaquim Pinto da Silva, conférencierNé à Foz do Douro, Porto. Écrivain et militant civique et culturel, fondateur, partenaire et membre de nombreuses organisations. En 1978, il fonde O Progresso da Foz, à Porto, qu’il dirige. De 1999 à aujourd’hui, il dirige également Orfeu, à Bruxelles (centre culturel, maison d’édition, librairie). Il a publié plusieurs livres et de nombreux articles dans des journaux et des magazines. Il est titulaire d’une licence en Langues et Littératures Modernes et d’un diplôme de troisième cycle en traduction littéraire. Le gouvernement portugais l’a décoré, en 2005, de l’Ordre de l’Infant D. Henrique.
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