Entre 1308 et 1437, les Luxembourg dominent un vaste espace composé de territoires dispersés aux statuts variés. La gestion du cumul des niveaux d’intervention, le contrat plus ou moins formel passé entre le souverain et les différentes sociétés politiques, son impact sur ces dernières, constituent les principaux objets d’analyse du projet FNR/CORE Luxdynast. Ils seront envisagés ici sous l’angle de l’idée dynastique en tant que révélatrice des transformations connues par le pouvoir et l’État à la fin du Moyen Âge.
Par opposition à un État plus moderne conçu comme une entité abstraite reposant sur le principe de la représentation, la dynastie est traditionnellement interprétée comme la manifestation de la prédominance des relations d’ordre privé et de l’indispensable incarnation du pouvoir propre à la pratique politique médiévale, du fait de l’identification entre la personne et l’office. Elle était pourtant un facteur de continuité qui contribua à la stabilisation du pouvoir des souverains et, du fait aussi de son caractère transpersonnel, à l’affirmation de l’État. Néanmoins, selon les situations, la conscience qu’on avait d’elle et son efficacité comme facteur de cohésion étaient fluctuantes.
INSCRIPTION
La participation au colloque est gratuite.
Les pauses cafés des 28, 29, 30 et déjeuners des 29, 30 se prendront sur place et seront offertes aux personnes inscrites. Inscription par courrier électronique avant le 26 novembre.
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