Eureka ! Du mémoire de fin d’études à la thèse de doctorat en passant par les travaux de recherche, les avancées scientifiques sont innombrables à l’Université du Luxembourg, d’autant plus avec un positionnement marqué sur la recherche, puisque plus d’un millier de doctorants évoluent parmi les 7 000 étudiants inscrits.
Comment le fruit de ce travail est-il rétribué ? La règle est simple :
‟ Les auteurs restent propriétaires de leurs réalisations académiques. Mais l’Université dispose d’un droit d’utilisation à des buts d’enseignement et de recherche.”

Head of the Partnership, Knowledge and Technology Transfer Office
Pas question donc de voir apparaître un extrait de votre thèse sur un goodie aux couleurs de l’Université du Luxembourg. L’institution se veut être le garant des découvertes scientifiques réalisées entre ses murs.
D’ailleurs, le Conseil de gouvernance a voté une nouvelle IP policy ce printemps. « Cette première étape clarifie les droits des créateurs, notamment en termes de partage de revenus, mais traduit aussi la volonté de l’Université de valoriser les travaux de recherche, en créant de l’impact pour la société en utilisant notamment la propriété intellectuelle », complètent Chrisophe Haunold et Marie-Hélène Jobin, vice-rectrice Partenariats et relations internationales.
Le brevet, un gage de sécurité non-négligeable
Cependant, il existe un niveau supérieur de protection pour les auteurs et chercheurs : le brevet. « Nous avons actuellement un portefeuille d’une quarantaine de familles de brevets actifs », explique Christophe Haunold.
Quel est donc l’avantage de faire breveter son travail ? « Le brevet protège les chercheurs et leur offre une sorte de monopole car ils ont la garantie d’avoir de l’avance sur leurs compétiteurs », souligne le responsable.
Car mettre au jour une avancée ou une découverte est une chose. Mais souvent, des partenariats peuvent se nouer avec des tierces parties comme des entreprises ou des institutions, qui investissent alors des ressources et dopent l’impact de la création.
Si breveter son travail est un gage de sécurité, il y a un détail à ne pas négliger : le brevet doit être déposé avant la publication du contenu.
Voilà une piqûre de rappel qui tombe à pic puisque ce 26 avril marque la Journée mondiale de la propriété intellectuelle.
Photo en haut de la page : © Université du Luxembourg / Sophie Margue