L’Université du Luxembourg et l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) ont conclu un accord-cadre de partenariat d’une durée de cinq années pour soutenir et développer les activités de la Chaire de recherche en études parlementaires de la Chambre des Députés du Luxembourg et le Master en Études Parlementaires de la Faculté des Sciences Humaines, des Sciences de l’Éducation et des Sciences Sociales, en faveur du renforcement et de la promotion de la démocratie, des études législatives dans une perspective pluridisciplinaire, de la langue française dans le domaine des sciences sociales et humaines et de la Francophonie de par le monde.
La convention a été ratifiée par le Recteur de l’Université du Luxembourg, le Professeur Stéphane Pallage et le Président de la Commission des Affaires parlementaires de l’APF, l’honorable Joël Godin, membre de la Chambre des Communes du Canada, en présence de Damien Cesselin, Secrétaire général parlementaire de l’APF et du titulaire de la Chaire et le directeur des études du Master en Études Parlementaires, le Professeur Philippe Poirier.
Parmi les activités et les synergies prévues dans l’entente :
- l’accueil des fonctionnaires et/ou des collaborateurs parlementaires des 91 parlements membres, associés et/ou observateurs de l’APF dans le programme de Master en Études Parlementaires de l’Université du Luxembourg ;
- le développement de formations spécifiques à la demande des parlements ;
- l’organisation en commun d’activités académiques, professionnelles et grand public de production et de diffusion des connaissances sur la démocratie, l’état de droit, les études parlementaires et les valeurs de la charte de la Francophonie (Colloques, publications, etc.) en partenariat avec les institutions de la Francophonie (l’Agence universitaire de la Francophonie, l’Organisation internationale de la Francophonie, etc.) et le Réseau international des Chaires Senghor de la Francophonie;
- le développement, sous le haut-patronage de l’APF, d’un partenariat avec l’Université de la Francophonie Senghor d’Alexandrie dans les domaines de la Loi, de la démocratie, du développement, des droits fondamentaux, des enjeux économiques, écologiques, humains, scientifiques et technologiques.
Deux écoles en études parlementaires et une mission de formation au Parlement du Liban ont été déjà réalisées depuis septembre 2022 dans le cadre de ce partenariat :
Les 15 et 16 septembre 2022, l’École d’automne des études parlementaires centrée sur le thème « Les démocraties contestées : légitimité, populisme et polarisation » avec les travaux préparatoires du Dr. Nadim Farhat et d’Agnes Darabos, assistante doctorante de la Chaire de recherche en études parlementaires sous la direction du Professeur Philippe Poirier à l’occasion de la journée internationale de la démocratie. Des académiques et des parlementaires ont abordé parmi d’autres choses, l’Assemblée constituante du Danemark, le populisme et le régime libéral du prince-président et empereur Louis Napoléon Bonaparte, les formes historiques du populisme et de démocrature en Europe, les tirages au sort dans l’histoire et leurs réalités contemporaines, les différentes formes de convention sur le climat en France au Luxembourg et leurs limites, les tables citoyennes au Québec et les referenda en Suisse,les populismes et les assemblées citoyennes, les interrelations entre démocratie représentative, délibérative et participative aux Amériques et en Afrique.
Les 23 et 24 novembre 2022, deux journées de formation sur la gouvernance numérique : enjeux et opportunités pour une citoyenneté » à l’invitation de la Chambre des Députés du Liban avec les travaux préparatoires de Léonie Klaas, étudiante diplômée du Master en études parlementaires et assistante de la Chaire sous la direction du Professeur Philippe Poirier.
Les 1eret 2 décembre 2022, l’École d’hiver des études parlementaires, avec la collaboration de l’Institut de droit parlementaire de l’Université Complutense de Madrid, des académiques et des praticiens ont discuté de l’efficience et des enjeux de la diplomatie parlementaire à l’exemple des Parlements nationaux et des entités fédérées européens et nord-américains. Ils ont aussi analysé l’influence de la coopération interparlementaire dans la consolidation démocratique et la diffusion normative, à l’instar des assemblées parlementaires internationales et des expériences de coopération intercontinentale entre institutions législatives. Les travaux préparatoires ont été réalisés par Laura Gil Besada, assistante doctorante de la Chaire sous la direction du Professeur Philippe Poirier et de son collègue de l’université madrilène, le Professeur Ángel Sánchez Navarro.
