Trois étudiantes de l’Université du Luxembourg figurent cette année au palmarès du Prix Victor Hugo de la Francophonie organisé par l’Institut français du Luxembourg. La première lauréate, Anne-Sophie Miech, a même été conviée le 25 mai dernier à la Nuit de la Littérature à Paris.
Une jolie récompense qui couronne un travail pour le moins ardu : placer au moins cinq des dix mots imposés dans un texte compris entre 400 et 600 mots. Pour cette 6e édition organisée au Luxembourg, les participants ont pu jongler avec : adrénaline, aller aux oranges, champion, collectif, échappée, faux départ, hors-jeu, prouesse, mental et s’accorder.
Sur la deuxième marche du podium, Eva Van Wymersch confie qu’elle ne s’attendait pas à figurer aussi haut sur le classement. « J’avoue qu’au début de la rédaction, je n’avais pas beaucoup d’idées. Mais une fois plongée dans l’écriture, insérer les dix mots dans le texte m’a semblé facile », se remémore l’étudiante en première année du Bachelor en Cultures européennes, filière française.
Néhémie Cangialosi a pour sa part reçu une mention spéciale. L’étudiante en première année du Bachelor en sciences économiques à l’Uni considère le concours comme « un petit challenge à relever » mais reste humble. L’étudiante française salue la richesse du vocabulaire de la langue de Molière. Quant à Eva Van Wymersch, le français complète la palette linguistique acquise dans l’enseignement public luxembourgeois.
« Le français est la langue qui me vient le plus facilement pour m’exprimer, c’est celle que je parle à la maison et elle est très utile dans la vie de tous les jours au Luxembourg », complète-t-elle. Avec un prix pour couronner ce travail, nul doute que les liens entre les lauréates et la langue française en sortent renforcés.
Photo en haut de la page : © Institut français du Luxembourg
